Je t’ai manqué ?!

Question pourrie. Je me doute que oui ! Que ta vie n’avait plus aucun sens, que tu commençais à dépérir, à deux doigts de la dépression, que dis-je, du suicide… Panique pas baby, i’m back !

J’étais occupée à peaufiner mon bronzage et mon corps de rêve. Je mange des légumes, je fais des gommages, un peu de crème solaire, et hop, transat ! Bon la nature m’avait déjà gatée, je suis sublime et j’ai le teint halé même en janvier, sois pas jaloux(se). (Nan mais en vérité j’ai 20kg de trop, je conchie les légumes et chez moi il pleut.)

Voila voila, donc dans la vraie vie, j’étais au fond de mon lit. (Depuis tout ce temps ?!) Ouiiii depuis tout ce temps ! Je fais ce que je veux bordel ! Pour tout te dire, si tu ne me suis pas sur FB et IG, (tu es donc sois 1)has been 2)très con 3)dépêche toi de rattraper le tir et vazy !), je loue depuis quelques mois mon utérus à mon futur enfant, ce qui, crois moi, faute de m’apporter beaucoup de joie, n’est pas de tout repos.

J’ai commencé par avoir un gros doute quand mes seins sont devenus aussi douloureux qu’un orteil ayant un ongle incarné, et que l’envie de dégueuler est devenue ma compagne de route.

Pipi sur un test (et sur ma main) plus tard, j’apprends donc que, ça y est, enfin, mon mari a visé le bon trou, je suis enceinte !!

Passé l’euphorie, je suis vite revenue sur terre : J’ai vomi.

J’ai fractionné mes repas, (vomi), mangé de petites quantité (vomi), prié pour que les nausées ne m’accompagnent pas trop longtemps (vomi), et j’ai fini par lacher l’affaire, à quatre pattes, dans mon nouveau lieu de vie : les chiottes.

Et comme je m’emmerdais sérieusement (ma mère va encore dire que je suis vulgaire… Coucou maman !), ma nouvelle condition de femme enceinte est venue à mon secours. Cette connasse m’a offert… Une jolie sciatique !

Nan parce que comme ça c’est plus drôle, devoir gérer le premier qui n’est pas encore complètement autonome, avec une gerbe digne d’une soirée à 3 grammes où t’aurais en plus bouffé un truc avarié, et une douleur qui fait de la varap’ de ton dos au milieu de ta jambe, c’est tellement plus simple !

Alors sur un de mes (rare) moment de répit, entre deux averses, quand le soleil s’est montré, je me suis dit que j’avais bien mérité de me mettre un peu dans le jardin. Et c’est donc à ce moment que ma copine la grossesse s’est à nouveau manifestée, pour me parer … d’un sublime masque de grossesse ! (Qui depuis s’est estompé, quand j’ai menacé de me pendre…)

Quelques foutages de gueule de mon mari (« c’est marrant ce bouc en taches marron sur ton menton ! »), 43 séances de kiné et beaucoup de « je vais vomir » plus tard, je suis donc en arrêt.

Bon le point positif, c’est que mardi, nous avons enfin pu voir notre crevette (qui se porte à merveille, et gigotte déjà comme si mon utérus était sa salle privée de Krav Maga), c’était ma première écho officielle !

Est il nécessaire que je te raconte qu’en y allant, ma sciatique est passé me faire un coucou, que ma jambe s’est dérobée, et que je me suis étalée de tout mon long en me tordant la cheville devant 40 personnes ? Non. Donc je file vomir alors !

Je t’embrasse (courbée en deux, pleine de bleus, et avec un peu de mon repas à demi digéré au coin des lèvres.) (Oo ça va, je déconnnneeee !)

En exclu, première photo !

En exclu, première photo !

J’ai pas une vie facile j’peux te dire ! (Enfin y’a surement pire.)

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C’est top quand : mon fils court vers moi pour m’embrasser le soir. C’est moins top quand : je me rends compte trop tard qu’il avait de la morve entre le nez et la bouche.

C’est top quand : j’arrive à trouver 2 minutes entre les gommettes et la course de voitures pour me vernir les orteils. C’est moins top quand : mon fils me dit « C’est rouze ça ! » en posant son doigt sur ma deuxième couche pas sèche.

C’est top quand : mon mari se propose de me frotter le dos, comme ça, alors que je n’ai rien demandé. C’est moins top quand : en vérité, mon dos, il s’en cogne. Ce sont mes seins, qu’il compte masser.

C’est top quand : mes cheveux sont hyper disciplinés, lissage parfaitement réalisé sur cheveux frisés. C’est moins top quand : la météo est une connasse, y’avait grand soleil, et là il se met à flotter.

C’est top quand : j’ai le temps d’aller faire 2-3 courses pour dépanner. C’est moins top quand : j’arrive en caisse et que, finalement, j’ai un chariot ras la gueule et que je suis à deux doigts de vendre un de mes organes pour payer.

C’est top quand : j’arrive à trouver un créneau pour me détendre dans un bain chaud. C’est moins top quand : « Maman, moi aussi je veux veni avé toi. » et 2mn plus tard «J’a fait pipi dedans ton bain, ayé ! »

C’est top quand : je pars en déplacement pro au bout du monde. C’est moins top quand : la compagnie égare ma valise, et qu’après 20h de vol je n’ai ni culotte propre ni brosse à dents.

C’est top quand : j’ai fait tout le ménage, et que j’ai même réussi à serpiller, pendant que le p’tit prend son gouter. C’est moins top quand : « Y’a mon yaoute qu’est pa-terre, j’a tout renvessé ! »

C’est top quand : on est jeudi, et que demain c’est le week end. C’est moins top quand : finalement je déraille, on n’est pas jeudi, mais mercredi. (Enfin là, balisez pas, on est vraiment jeudi.)

Tu vois, j’ai pas une vie facile. Faudrait penser à ériger une statue à mon effigie Place de la Concorde. Ou à construire un pont à mon nom. M’enfin pour aujourd’hui ça ira. On est jeudi, et je suis en week end maintenant.

Comment je suis devenue borgne (avec du pas glamour inside)

Vendredi dernier, j’ai eu la chance, que dis je, l’immense joie, de me faire opérer en urgence. En ambulatoire. Oui tu as compris. Une opération à laquelle tu n’as le temps de te préparer psychologiquement. Et à peine terminé on te remet debout et on te demande de te casser. Le pied !! Enfin non. Pour le coup, c’était la paupière.

J’ai eu un minuscule bouton à l’intérieur de la paupière. Un chalazion (Si jamais tu veux googliser. Et allez vomir. Vas-y, je t’attends pour continuer…)

Un bouton donc. Qui ne partait pas. Et grossissait. Et s’infectait. J’ai eu un traitement. Qui n’a pas fonctionné. (Certains ont de la chance. D’autres non. Moi j’ai carrément une poisse généralisée cumulative. Oui ! Ça existe !) Après avoir consulté mon médecin, puis un spécialiste en urgence, avoir entendu que ça allait s’améliorer, avoir posé un congé pour rien (créneau d’ophtalmo en urgence oblige) je suis donc rentrée chez moi. Et ça ne s’est toujours pas amélioré. Pire, ça s’est sur-infecté. (A ce stade de mon récit, j’imagine ton air de dégout et je comprends ta désillusion. Moi, le corps parfait, l’haleine mentholée même après une murge au Mojito et 17h de sommeil, le cheveux soyeux et brushé à la perfection à l’instant même où le réveil sonne. Et bien tu sais désormais que j’ai aussi des failles.

Je disais donc. Avec une paupière viable et une paupière en cours de décès, je me décidais, après avoir suivi scrupuleusement 3 semaines de traitement, à rappeler le spécialiste.

C’était vendredi matin.

10h30 : On me demande de venir sur le créneau d’urgence, 1h15 plus tard.

10h31 : On m’annonce qu’il y un créneau d’intervention en ambulatoire aujourd’hui, juste après le créneau des RDV en urgence, entre midi et deux. (Le mec charcute des paupières infectées entre ses carottes râpées et son jambon-beurre) (Il a intérêt de faire gaffe ce con, la vinaigrette des carottes dans mon œil malade, et je le bute).

10h32 : On me demande de venir accompagnée. Au cas où on déciderait de m’opérer en urgence. Je ne serais pas dans la capacité de conduire. (Nan mais on m’enlève en truc vite fait et on me jette dehors ou on m’enlève la paupière, l’œil, et dans ce cas, ok, je ne pourrais pas conduire ?! C’est quoi cette arnaque ?!)

10h33 : Je commence à baliser.

10h34 : N’ayons pas peur des mots : Je flippe ma race.

10h40 : J’annonce à mes collègues que je dois filer, que je vais peut être me faire opérer. (« Hein ? » « Quoi ? » « Courage ! »)

11h10 : J’arrive chez moi pour réquisitionner mon mari. Je lui explique qu’on va m’amputer la paupière et me mettre un œil de verre, j’ai donc besoin de lui pour m’emmener.

11h11 : Il me dit qu’il n’est pas taxi.

11h12 : Je lui dis que je l’emmerde.

11h13 : Il me dit qu’il déconne et que je n’ai aucun humour.

11h14 : Je lui dis que la perspective de me faire amputer d’une paupière et de mourir d’une anesthésie ratée m’empêche de saisir son humour pourri.

11h45 : J’arrive chez le spécialiste. Il me dit qu’effectivement, ça ne s’est pas amélioré depuis la dernière fois. (Rappelle moi combien tu es payé ?! Nan parce que même mon fils de 2 ans ½ aurait pu le dire.) (Pardon, le stress me rend conne.) (Comme je ne suis déjà pas facile, de base, le stress me rend conne puissance 1000.)

11h46 : Il m’annonce qu’il me garde pour une intervention en urgence. Et que je ressortirai dans la foulée. (Si je ne meurs pas d’une anesthésie ratée.)

11h50 : On me demande de descendre à l’accueil de la clinique pour donner les papiers nécessaires à l’établissement de mon dossier. (En brancard j’espère ?! Nan parce que moi, si on m’annonce des trucs comme ça, je ne peux plus marcher !) (Pas de brancard, je dois me démerder !) (Aucun soutien, super !)

11h53 : J’arrive à l’accueil, je tombe sur Stacy, pouf de 25 ans sur-maquillée, en formation hôtesse réceptionniste, drivée par Claudine, cinquantenaire, tenancière du pôle accueil. (Les prénoms ont été modifiés, pour des raisons de confidentialité.)

11h54 : Claudine informe Stacy que je suis là pour une intervention en ambulatoire, et lui indique quels papiers elle doit me réclamer pour monter mon dossier. Stacy ne comprend rien. Elle me demande de lui confirmer que je viens pour une intervention ambulatoire avec le docteur L. Je lui répond que non, je viens pour lui sucer la nouille.

11h55 : Elle a autant d’humour que moi un jour d’opération impromptue. Elle me demande donc ma carte Vitale, ma carte de mutuelle et tutti quanti. Je lui demande si elle veut ma carte Séphora en plus. Elle ne rigole toujours pas.

11h56 : On m’indique où je dois aller. Je demande si je peux bénéficier d’un brancard pour m’y rendre. On me répond non. Toujours aucun soutien…

12h10 : J’arrive dans le bon couloir. Après m’être perdue (Rapport à la poisse généralisée cumulative).

12h15 : On me demande de poser mes affaires dans un casier. On m’enfile une blouse, une charlotte et des sur-chaussures.

12h16 : J’ai l’air d’un schtroumpf obèse. Et j’ai peur.

12h17 : On m’installe dans une pièce remplie de gens ayant le double de l’âge de mes grands parents. Tous avec un œil déconnant. Qui ont l’air con avec leur blouse et leur charlotte. Ah… Ba comme moi quoi.

12h25 : Une infirmière vient me mettre une goutte dans l’œil. Je lui demande si c’est l’anesthésie. Elle me répond en riant « pas vraiment ».

12h26 : J’ai tellement peur que j’ai envie de m’enfuir dans la rue avec ma charlotte, et ma blouse qui ne cache pas mon fion. Heureusement j’ai gardé mon pantalon.

12h30 : L’infirmière me met une seconde goutte dans l’œil. Je la menace lui demande en quoi consiste l’anesthésie. Et si je vais y rester. Elle me dit que le spécialiste me fera une injection dans la paupière juste avant l’intervention. Je lui adresse un sourire mais je suppose que je deviens jaune. Et si je n’avais reçu aucune éducation, je me serais aussi certainement chié dessus. Mais je contrôle mes sphincters.

12h45 : L’infirmière m’indique que l’on va m’installer dans la salle. C’est mon tour. Je demande si pour y aller je peux bénéficier d’un brancard. Toujours pas.

12h46 : J’arrive dans la salle aseptisée. Je ne vois pas de carottes râpées. Je respire.

12h47 : On me demande de m’installer sur le siège, et on me bascule en position allongée. Le spécialiste m’explique qu’il va me faire une injection dans la paupière pour l’anesthésier. Je récite un Notre Père.

12h48 : Ok donc une injection dans une paupière infectée est aussi agréable qu’un accouchement. Avec déchirure. Sans péridurale.

12h50 : Le spécialiste (ce con) décide qu’il est judicieux me décrire l’évolution de l’intervention. Il appuie donc comme un bourrin sur mon œil avec son genou pour « bien répartir l’anesthésie »

12h53 : Il m’informe qu’il me place un écarteur dans l’œil. « Ça va être un peu froid ».

12h53 : Froid ? Moi je commence à avoir chaud.

12h54 : Il me dit qu’il incise. « Oulaaa, ça ne demandait qu’à sortir ! » (Minute glamour bonjour)

12h54 : J’ai vraiment très chaud.

12h55 : Il me dit qu’il doit vider tout la coque dans laquelle loge l’infection (Minute glamour bis)

12h55 : Je transpire beaucoup tout à coup. Du front. De la moustache. Entre les seins. Partout.

12h56 : Il me dit que je vais avoir un hématome pendant plusieurs jours, et qu’il va me donner un traitement à suivre à la lettre pendant 15 jo

12h56 : Je n’entends plus rien. Je suis en train de mourir. Je le savais. L’anesthésie, ça craint de nos jours.

J’ai donc eu le droit au masque à oxygène, au brassard à tension (le lexique médical est mon ami), à la pince à l’oreille pour les pulsations cardiaques (soucis lexical bis), au sucre, aux jambes relevées…

Et j’ai eu le droit au brancard. Enfin !

PS : Mon œil va bien, J’ai survécu. J’ai toujours ma paupière, et même pas d’œil de verre. Bon, je suis violette, mais c’est la couleur à la mode au printemps prochain. Et je m’en fout, j’ai fait un tour en brancard.

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Photo Post opératoire / No make up. Le rêve.

De Mademoiselle à Madame – Mon marathon

Aujourd’hui, pour changer, un article sérieux (T’inquiètes, un article pourri mais drôle revient bientôt !).

J’en ai déjà parlé ici et je t’ai montré quelques photos , tu sais donc que notre mariage en petit comité en septembre dernier a beaucoup compté. Déjà 5 mois que nous nous sommes dit Oui (déjà tout ça ?!) et je confirme : c’est vraiment une journée qu’on ne peut pas oublier.

Mais maintenant que toute l’organisation et la folie de ces moment sont passés, j’ai envie de faire un bilan de toute cette aventure. Parce que quand on organise soi même son mariage de A à Z, crois moi, c’est l’aventure !

  • Je commence par un Vrai/Faux à propos de tout ce qu’on m’avait dit quand j’ai commencé à parler « mariage ».

– « Oulaa mais t’es malade, 9 mois pour préparer un mariage, ça ne suffira jamais » = Faux

Si vous savez ce que vous voulez et que vous êtes organisé(e)s, ça fonctionne très bien. Le seul soucis reste quand même la réservation de votre salle, qui s’anticipe en général 1 an 1/2 à l’avance… Problème qui ne s’est pas posé pour nous, je voulais me marier dans le jardin de mes parents, là où j’ai grandi.

– « Tu verras, organiser un mariage, c’est du sport » = Vrai

Si comme moi, vous ne faites pas appel à un wedding planner (à moins d’avoir les moyens ou de vendre un de vos organes), ça demande effectivement une bonne organisation. Définissez un thème ou des couleurs qui vous tiennent à cœur, achetez la déco un peu tous les mois pour répartir les frais, essayer de vous fixer un budget de départ (ne paniquez pas, vous devriez l’exploser…) et surtout… Suivez vos dépenses, à chaque euro près sur un carnet ou un tableau Excell. Personnellement, ça m’a sauvé la vie. Vous allez avoir des dizaines de cartons de déco, vous ne penserez plus que mariage, vous mangerez pour ça, dormirez pour ça, ne parlerez que de ça. C’est aussi ça la magie de se dire Oui…

– « Mais du coup tu n’invites que la famille proche, ça va faire des histoires ?! » = Vrai

Nous avons choisi, parce que c’est ce qui nous faisait envie, et parce que logistiquement et financièrement parlant nous ne pouvions pas faire plus, de faire un mariage en petit comité. Après avoir défini notre budget, et choisi de faire ça dans un jardin, on s’est vite rendu compte qu’on allait avoir un soucis. Techniquement, on pouvait inviter une cinquantaine de personnes. Sauf que ça nous aurait obligé à n’inviter qu’un partie d’une de nos deux familles. Impossible de dire « toi mais pas toi » ou « un cousin mais pas l’autre ». On a donc choisi de n’inviter que la famille très proche : Grands parents, parents, frères, sœurs (et leurs conjoints) et amis. Point. Oui on m’avait dit que ça allait faire des histoires. Oui ça en a fait. Non ça ne nous a pas tués. Si c’était à refaire, on referait exactement la même chose, même en sachant ce qui allait se passer.

– « Un mariage ça coute un bras ! » = Vrai ET Faux

Il y a des choses dans un mariage, qui coutent cher, et donc on ne peut pas se passer… Pour nous, une robe, un costume, de la déco, des alliances, et un repas convivial. Le repas est un poste qui coute très cher. Il y a toujours des solutions. Il y a un monde entre foie gras/noix de St Jacques/daurade/…  et jambon/chips. Dites vous que de toute façon, il y aura toujours des gens pour critiquer le menu, et que même si pour un mariage, il est ancré dans les traditions de bien manger, un petit repas convivial qui ne pas vous obliger à vendre un de vos rein fera aussi très bien l’affaire ! Vous pouvez aussi mettre la main à la pâte pour réduire l’addition ! Pour notre journée, nous avions fait appel à un traiteur, mais avons embauché les petits voisins pour aider au service, histoire de ne pas exploser la facture. Et on a choisi un plat convivial que l’on pouvait réchauffer en extérieur, mariage dans un jardin oblige… Idem pour les alliances, après avoir vendu un rein pour le repas, pas besoin de vendre votre foie pour une bague. si votre budget est limité, des magasins comme Le Manège à Bijoux (c’est de là que viennent nos alliances) proposent de jolies choses à des prix abordables.

– « Profitez des préparatifs, le jour J, ça passe beaucoup trop vite » = Vrai

Les préparatifs ont été, pour moi, un grand moment de bonheur du mariage. Contrairement au jour J, les moments consacrés à la journée qui vous fait tant rêver s’étalent sur plusieurs semaines, un peu chaque jour. Des soirées entières occupées à fabriquer des fanions en toile de jute, les cadeaux pour les invités, à créer un carnet de jeux pour chaque personne présente, à rire en regardant mon mari découper 3 morceaux de kraft et me dire « mais comment tu fais tout ça ?! Ça fait 10mn que je t’aide, et j’en ai déjà marre… » Le jour J, vous n’avez plus de prise sur rien, vous vous laissez porter, comme dans un rêve. Alors profitez, profitez et profitez encore, parce que même si on m’avait prévenue, cette journée magique file vraiment trop vite…

  • Un mariage, c’est aussi inévitablement… des couacs. On a eu beau tout préparer, il y aura forcément un loupé.

– « Chéri, t’en dis quoi de la couleur ? Et le thème ? T’as vu toute la déco que j’ai acheté ? Tu peux m’aider à emballer ce que j’ai préparé ? Tu as lu le menu envoyé par le traiteur ? Tu as envoyé un message au DJ ? Chéri ?! Chéééri ??? Oooh tu m’écoutes ?! ». Sachez que les hommes ne sont pas toujours passionnés par tout ça. Et que même si vous faites tout pour les impliquer, il y a peu de chances pour que les préparatifs soient leur tasse de thé.

– Notre prestataire, qui devait nous louer les chapiteaux blancs, la vaisselle, les tables et les chaises qui nous a planté 1 mois avant le jour J… Entreprise en faillite, on a jamais récupéré les arrhes versées. On se pose, on dédramatise, et on s’adapte. Plus aucune entreprise spécialisée dans les mariages n’est dispo. On loue la vaisselle dans une entreprise d’une ville voisine. On loue des barnums blancs, des tables et des chaises au comité des fêtes de la ville

– La veille, en allant récupérer les barnums, les hommes se sont rendus compte que pour la dimension réservée, les barnums étaient… verts. Mon père a su que j’allais péter un cable. Il s’est adapté. On a pris beaucoup plus grand que prévu, arraché des plantes, déplacé des choses. Mais j’ai eu des barnums blancs !

– Pas d’échange d’alliances à la mairie, on voulait garder ça pour la cérémonie dans le jardin. Au moment de se les échanger… Pas d’alliances ! Elles étaient restées au chaud dans la maison, sur la table. On les a récupérées 2mn plus tard. C’est long, 2 minutes, finalement !

  • Finalement, voici les choses que je referais, sans hésiter.

– Les soirées entières entières passées sur internet, sur les blogs, sur Pinterest (ton meilleur ami) … Histoire de s’inspirer, de cerner ce que l’on souhaite…

– Imaginer un mariage qui nous correspond. Si un de vous n’est pas emballé par l’église, n’y allez pas. Même si mamie Micheline y tient absolument, il existe des solutions pour ne pas « seulement » se marier à la mairie en 10mn. Pour nous, une cérémonie laïque, avec des textes et des musiques que l’on a passé du temps à choisir, et de jolis symboles. Pour parler de notre amour, de notre engagement, et des valeurs que l’on voulait donner à notre union. Le jour de notre mariage, ça nous semblait essentiel…

– Oser un mariage différent, pas guindé, qui vous ressemble. Être enfermés dans une salle toute la journée et avoir peur de ne plus avoir de sujets de conversations… On a choisi un mariage en extérieur, où après le repas, on a pu jouer au palets et à la pétanque, se mettre au soleil sur les transats à côté de la piscine, ou planter des torches à la citronnelle dans la pelouse pour pouvoir discuter au coucher du soleil.

– Faire un bar à bonbons. Hors de portée des enfants, pour éviter les accidents. C’est très joli à voir et il a été dévalisé.

– Se marier avec seulement 40 personnes. Avoir du temps pour profiter de tout le monde. Savoir que vous connaissez chaque personne présente. Pouvoir embrasser les invités un par un.

– Ne pas se mettre la pression, respirer. Une bonne nuit, une famille extraordinaire pour se lever aux aurores et vous aider à tout installer, et tout ira très bien. Pensez à déléguer, en donnant des indications claires si vous avez une idée très précise de ce que vous voulez, comme ça vous pourrez respirer ! N’hésitez pas, la semaine précédant le mariage, à répartir les taches, et à indiquer clairement à vos proches si vous voulez un coup de main, et ce que vous attendez d’eux. Ils seront ravis d’aider !

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Voila le bilan de notre journée. J’espère, pour celles (et ceux) qui sont marié(e)s, que votre journée a été à la hauteur de vos attentes, et je souhaite bon courage à celles (et ceux) (mais j’ai un doute) (y’a des mecs qui se changent de toute l’organisation de leur mariage sérieusement ?!) qui sont en plein dans les préparatifs (courage les meufs, ça sera canon à l’arrivée !). Et j’embrasse aussi tous ceux qui n’en ont rien a taper. Hommes, femmes, célibataires, chiens, ou tout autre lecteur qui aurait quand même pris la peine de lire l’article jusqu’au bout. Amour sur vous !

J’ai dit une connerie ?! (Sauvetage de 14 février)

En ce jour de St Valentin. Je devais faire une mise au point. (Rime, tu remarques le côté poète… ?)

En couple, y’a des règles. Des choses à ne pas dire. Même si, par malheur, ça vous effleure, oubliez ça.

Top 20 des phrases à ne pas prononcer si vous voulez que votre couple perdure.

« J’ai un collègue carrément canon. Il ne fait que m’envoyer des emails. Je crois qu’il est amoureux de moi. »

« Putain j’ai un mal de bide… Je pense que c’est la gastro. Si je pète, c’est sur, j’me chie dessus »

« Je suis enceinte. Mais il n’est pas de toi. T’es pas trop fâché ?! « 

« T’es en érection là ?! Ta b*te est vachement plus petite que celle de mon ex, c’est drôle ! »

« Si je veux t’épouser ? Oula, non ! Moi je change régulièrement, je me lasse vite. »

« Je tenterais bien un truc à trois. Mais sans toi. »

« Tu peux te tourner ? Tu pues de la gueule, c’est pour ça. »

« Non, je n’aime pas la dentelle. Que des culottes en coton. Que je ne change que tous les 15 jours. J’aime bien l’odeur. »

« J’me suis tapé ton meilleur pote. Mais tu m’avais énervée aussi, c’est de ta faute. »

« Putain il est canon ce mec. Exactement mon genre. L’inverse de toi quoi. »

« Je te préviens, je ne fais pas la cuisine, je déteste le ménage et je suis frigide. »

‘J’ai plusieurs MST. Mais c’est pas contagieux ces choses là. »

« J’ai été internée plusieurs années. Tentative de meurtre. Ça va mieux maintenant. Faudra juste cacher les couteaux de cuisine. Que je ne sois pas tentée. »

« J’avais envie d’une paire de Louboutin. J’ai pris ta CB… Oui bah je sais que t’es à découvert ! Pas la peine d’être radin pour autant ! »

« Mon programme préféré ? Les Anges de la téléréalité. C’est essentiel de se cultiver. »

« Si je suis bien avec toi ?! Non. Mais j’attends de trouver mieux pour changer. »

« Je veux rester vierge jusqu’au mariage. »

« Non tu ne sors pas avec tes potes. Tu restes là. »

« T’es moche mais t’es sympa. On peut pas tout avoir. »

« Tu baises toujours aussi mal ou t’as eu un coup de mou là ?! »Connasse

Bon ba voila, avec ça vous devriez vous en sortir… Ne me remerciez pas, c’est cadeau !

La vie de couple, c’est le bordel.

La vie à deux, tu crois que c’est méga glam, comme ce qu’on te promet quand t’es une petite fille crédule. On nous a vendu le concept de cette princesse endormie depuis 100 ans, que le baiser d’un beau chevalier libère du sort maléfique. Chevelure parfaite. Rose fraiche dans les mains.

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Moi perso quand je dors plus de 10 heures je pue de la gueule et j’ai le style d’un métalleux en dreadlocks en partance pour le hellfest. Est il nécessaire de parler de la rose ? Je ne pense pas… 100 ans ? Sérieux ?! Moi tu m’offres un cactus, je le fais crever en 3 jours.

Idem pour l’idée qu’on se fait de la vie à deux. Arnaque totale. Mensonge planétaire.

Tu t’imagines les nuits entières à dormir enlacés, sa respiration dans ton cou, tes jambes emmêlées dans les siennes, ton corps nu aux courbes parfaites, couchée avec grâce (graisse ?) sur le côté…

Dans la vraie vie, tu ne dors pas collé-serré. Sauf si celui qui partage ton lit aime sucer tes cheveux. Et se coltiner une érection dont il ne pourra pas se débarrasser de la nuit. La respiration dans le cou : atroce. Plutôt crever. Je me fais régulièrement recaler dans ma tentative de mélange inter-jambal pour cause de pieds gelés. ET sache que quand tu dors à poil, tu as froid ET ce n’est pas joli à voir. Rapport au bambin de 3.800 kg qui a cru que ton utérus était un 5* au guide du Routard, et qui a un poil détendu ton magnifique ventre ferme et plat. (Qu’à l’origine je n’avais déjà pas.)

Tu t’imagines les soirées au chaud sous le plaid, enlacés, dans le canapé, à regarder un film choisi ensemble. On grignotera des m&m’s et on rira, au même moment.

Dans la vraie vie, on galère à choisir un film, moi j’aime les thrillers angoissants, lui aime les films de baston et les matchs de foot. Et on grignote rarement des m&m’s. Moi je mange un morceau de Cousteron et lui un bout de pain avec du pâté. Du coup, nos haleines tuent toute tentative de rapprochement romantique.

Tu t’imagines toutes les fois où vous pourriez vous rejoindre sous la douche, vos corps mouillés, la vapeur d’eau qui vous rend sensuels. Vous vous laveriez mutuellement, et pourriez faire l’amour là, sous l’eau…

Dans la vraie vie t’as pas le temps de prendre ta douche à deux. Toi tu te laves, shampouine, après shampouine, gomme, en 6-4-2 pendant que lui se rase. Toujours toi la première sous la douche, sinon tu te tapes les serviettes mouillées. Erreur de débutante. Puis il se douche pendant que tu te brosses les dents, mets de la crème, sèches les cheveux, « tu sors oui ou merde ?! Comment veux tu que j’me lisse les cheveux avec toute la buée que tu fais ?! ». Les seules fois où tu voudras te doucher à deux, évidement, en toute logique, tu as envie qu’il te touch… « Papaaaaa, poukoi tu vas dans la dousse avé maman ?! Papaaaaaaa ?! »

Tu t’imagines qu’il pourrait te démêler les cheveux, te faire une tresse à la va vite, te mettre de la crème dans le dos en déposant un baiser sur ton épaule. Il sera sexy, serviette sur les hanches, corps musclé…

Dans la vraie vie, les mecs ne savent pas faire de tresses. Encore moins démêler les cheveux. Et y’a rien de sexy dans le fait qu’il te regarde t’épiler les sourcils parce qu’il attend la pince pour enlever les trois pauvres poils qui lui poussent autour des tétons. Il te verra le cul en l’air en train de refaire le vernis écaillé de tes orteils et tu seras obligée de lui demander de te donner un tampon « dans la boite verte, tiroir du haut » vu qu’il est devant le meuble en train de se couper les poils du nez.

On est loin de ce qu’on aurait pu imaginer…Et encore, j’ai raccourci.

Tampis. On se marre bien quand même.

Surtout les soirs où j’enfile ma culotte en coton achetée pendant ma grossesse, qui montait très haut pour couvrir mon joli ventre de femme enceinte. unnamed

Maintenant, je fais un revers, sinon elle monte jusque sous mes seins. Le coton, c’est doux. Et je fais un revers. C’est le principal, non ?!

J’ai besoin d ‘air

Tu te demandes surement où va nous mener ce titre d’article pourri, et si tu crois qu’on va parler de mon asthme, tu te mets le doigt dans l’œil jusqu’au nombril.

Non, aujourd’hui je vais vous parler de mon caractère pourri de fille indépendante.

Premier point non négligeable, je suis Sagittaire… (Je te vois paniquer, t’inquiètes pas, ça va bien se passer !)

Voici donc un trait de ce signe qui me correspond parfaitement : La femme Sagittaire est indépendante, sait s’occuper d’elle-même et suit la route qu’elle s’est tracée. Si elle a un objectif en tête, elle fera tout pour l’atteindre. Elle sait rebondir et tirer le positif du négatif, les obstacles ne la découragent pas.

Voila pour le trait général. Pour le trait personnel, je suis pénible je suis mariée. C’est ici que mes nombreux défauts s’illustrent le mieux :

– Je sais m’occuper de moi, toute seule. Si j’ai un souci, je le règle seule. Si je n’ai pas de souci, c’est pareil.

– J’aime faire les choses moi même. Même si ça signifie percer le mur ou repeindre l’intégralité de la maison. J’ai deux mains, et je suis une grande fille.

– Je ne suis pas fan des déclarations d’amour récurrentes. 43 textos par jour qui finissent tous par « je t’aime pour toujours chéridamour »… Pas chez moi.

– J’aime mon métier. J’ai de l’ambition, et je suis fière de ce que je fais. Si mon mari était millionnaire, je n’aimerais pas l’idée de dépendre de lui. De toute façon il n’est pas millionnaire, ça tombe bien !

– Je fais toujours souvent comme j’ai décidé… Même si on me dit que ça ne fonctionnera pas, ou qu’on me jure que ce n’est pas la bonne marche à suivre. Je suis conne  un peu obstinée.

– J’aime que mon mari soit aussi indépendant. S’il veut sortir avec ses potes, parfait ! Je ne suis pas du genre à me faire un sang d’ancre ni à faire la gueule à son retour. Et puis ça me permettra d’aller au ciné entre copines le weekend suivant. Sans avoir à négocier.

– Je n’aime pas le corps à corps constant. Les câlins entre la plat et le dessert, le roulage de pelle en soirée ou le « dormons collé-serré », c’est non. Quand je dors, j’aime qu’on me foute la paix ! Et quand je dors pas, aussi.

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Je suis une fille indépendante. Je peux sembler froide, déterminée, et laisser penser que je n’ai besoin de personne. Mon mari  pense parfois que j’ai un cœur de pierre et que je n’ai pas besoin de lui.

Alors si il lit ça : Merci d’être là. Je t’aime. (Par contre ça vaut pour les 2 ans à venir) ❤

Pourquoi je pourrais avoir un corps de rêve. Mais que ce n’est pas le cas.

Y’a des gens, dans la vie, qui ont un corps de rêve naturellement. Comme moi. Ces gens là ne devraient pas exister sont chanceux !

J’ai des copines qui peuvent cumuler apéro, raclette, et Viennetta Biscuit Caramel (Ouiii, je sais que tu vois de quoi je parle. Goinfre…) le tout sans prendre 1gramme. (Connasses)

Moi, je fais partie des gens qui en passant dans la rayon gâteaux de Super U ont déjà pris 1kg. Mon organisme anticipe. Parce qu’il sait que je vais acheter un paquet de Granolas et le dégommer dans l’heure.

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Voila voila. J’y peux rien. La faute à mon organisme. Ah ba c’est certain, sinon j’aurais un corps de déesse. Sous le gras je peux te dire que je suis canon !  Sauf que…

Au petit dej’, je pourrais manger du pain de seigle avec un peu de beurre. Mais moi je choisis brioche, beurre ET confiture. Avec chocolat chaud.

Au bureau, à la pause café, y’a toujours une idiote collègue qui nous a fait un petit gâteau. Je voudrais dire non. Mais bien sur je dis oui. Et j’en prends deux fois.

Au déjeuner, je pourrais manger des carottes vapeur, une tranche de jambon et un yaourt 0%. Mais j’ai souvent les restes de la veille au soir. Dommage, c’était pâtes carbo…

Au gouter, pendant que mon fils mange ses BN trempés dans du lait, là je mange une pomme. Nan, je déconne !! Moi aussi j’aime les BN trempés dans le lait.

Au diner, J’ai très envie d’une petite soupe, d’une pip*… Pardon, je divague ! Donc une petite soupe. Mais mon fils, lui, souvent de temps en temps, il veut « dé potato et un croc mado si te plé maman ! ». Et moi je pense à son bonheur avant tout ! Je me dévoue. Pour lui. Je suis à l’écoute de ses envies. Je cède. Je suis une merde. Je vais chez Mc Do.

(Bon biiiien sur, pour l’article j’ai exagéré la situation. Paniquez pas, pas besoin d’appeler l’OMS ni la DDASS)

HEUREUSEMENT, mes copines sont là pour me soutenir depuis que je fais attention à ce que je mange. Une en particulier : Raphie.

Toujours là dans les coups durs, infaillible, je sais que je peux compter sur elle si j’ai envie de flancher, elle me rappelle à l’ordre…

Raphie

On ne sera jamais des top models… Mais qu’est ce qu’on se marre !! ❤

Camping paradis

L’année dernière, budget restreint oblige, on a testé un super concept de vacances, un peu retour aux sources, un peu « je m’accommode très bien du minimum ». J’ai nommé : Le camping.

Ouais balise pas, je sais, c’est chaud. On aurait pu ne pas partir en vacances histoire de profiter de notre nouvelle baraque qui nous coute un bras sur 25 ans, mais non, chez moi, les vacances, c’est sacré !

Donc je me suis dit qu’il fallait trouver un compromis. Vacances moins chères mais vacances quand même = camping !

M’enfin j’suis pas complètement malade, j’ai pas de tente 2 secondes (et pas envie de monter la tente 6 heures de mes parents), et aucun matos, j’ai donc réservé une tente aménagée !!

Tu me diras, avec un gosse en bas age et un mari qui n’avait jamais campé, c’était le minimum à envisager…

J’avais lu sur internet « La tente aménagée, c’est l’esprit camping, le confort en plus. » J’ai bossé dans la com pourtant, j’aurais du me douter qu’il y avait embrouille. Lire la suite

Fails

Je vais vous avouer un truc… Contrairement à la croyance populaire… Je ne suis pas une femme parfaite. (Je vous sens déçus. Et je vous comprends)

Mon mari a beau me le dire, mon fils a beau me le dire… (Je cherchais quelqu’un d’autre, mais je ne trouve pas.) Non je ne suis pas parfaite ! Mon corps est parfait (20kg en trop), mes cheveux aussi (les jours où il ne pleut pas ET ceux où il ne fait pas trop chaud), mes pieds aussi (sauf l’odeur). Mais moi, non.

Je dois l’avouer, je suis un gros boulet… J’ai souvent deux mains gauches, des moufles, un seul œil qui fonctionne et les doigts en mousse.

Petite compil’ (ça fait un peu soirée disco ce mot…) des mes plus beaux fails.

– J’ai reculé dans la barrière automatique d’un parking. A pleine vitesse. Avec la voiture de mon mari.

– Je me suis vautrée comme une merde dans la salle de visioconférence après une réunion. Avec des collaborateurs importants. Alors que la visio n’était pas éteinte.

– J’ai voulu monter sur un trottoir, avec mon vélo. Personne ne m’avait dit qu’en restant perpendiculaire au trottoir, ça ne fonctionnait pas. Depuis j’ai arrêté le vélo. Trop dangereux.

– J’ai fait tomber mon portable dans mon bain. J’ai tenté un sauvetage au sèche cheveux. Il est décédé quand même.

– J’ai loupé la première marche de l’escalier en béton au boulot. Je suis descendue jusqu’en bas. En roulant. Devant mes étudiants.

– J’ai laissé mon fils manger tout son maxi Kinder surprise. En me disant qu’en attendant, j’aurais la paix. Il a vomi toute la nuit. Partout dans la maison. Et sur le mur des chiottes. J’ai précisé que le mur était crépi ?

– J’ai poncé un vieux meuble en bois. En insistant. J’ai aussi poncé mon doigt.

– J’ai brulé, là où mon nouveau maillot moins couvrant laissait apparaitre des marques blanches. J’ai mis de la Biafine et je me suis mise à nouveau au soleil.  J’étais jeune et bête. Et j’ai eu des croutes.

– J’ai fait à manger à mon fils avec quelques restes du frigo. Il mettait 3 plombes à manger. Je l’ai grondé. J’ai gouté, en lui disant qu’on allait partager. C’était périmé.

– Je suis tombée en panne. J’ai poussé un peu la voiture pour la mettre sur le côté. La route était en pente. La voiture était en panne ET encastrée dans la clôture en parpaings d’un mec.

– J’ai ouvert un paquet de gruyère râpé. Avec l’ouverture facile. Un gratin de carrelage, quelqu’un y a déjà pensé ?

Autant te dire que mon mari ne se marre même plus quand je fais une connerie. Il souffle. Souffler, c’est le niveau du dessus. Quand y’a plus d’espoir. J’ai surement été maraboutée…

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